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LETTRE DE LECTEUR
L'arme du gendarmeParu dans 24 Heures le 21 nov. 2016 Un caporal de police a donc ouvert le feu le 6 novembre à Bex, et un homme est mort. Nous ne connaissons pas les détails de l'affaire, qui sont peut-être éloignés de ce qui a été rapporté par les médias. Mais revenons à l'essentiel. Nous équipons nos policiers d'une arme: cela signifie qu'ils peuvent être appelés à s'en servir. Quiconque résiste à la police et, surtout, quiconque la menace, prend le risque de se faire tuer par l'arme des policiers. C'est ce qu'on appelle la dissuasion. La police n'est pas une organisation sociale de psychothérapeutes: elle a pour mission d'assurer notre sécurité. Au besoin, par l'usage de la force et des armes. L'usage de l'arme par un policier doit, bien sûr, répondre à certaines procédures, lesquelles sont vérifiées par les tribunaux. Pour la sécurité publique, il serait catastrophique que nos agents, tellement terrorisés par les suites pénales qu'ils pourraient encourir en faisant usage de leur arme, en viennent à y renoncer complètement. Dans ce contexte, le policier de Bex me rassure. Notre interrogation devrait porter moins sur la réaction du policier que sur l'attitude suicidaire de celui qui lui résiste ou le menace. En rappelant que, dans l'exercice difficile de sa mission, un policier doit prendre une décision rapide: il n'a pas le temps de demander l'expertise psychiatrique de son adversaire. Dans une société civilisée, les individus renoncent à l'usage de la violence et en délèguent l'exclusivité aux forces de l'ordre. Cela suppose qu'elles puissent en faire usage: faute de quoi, les individus en reviennent à faire justice eux-mêmes. Jacques-André Haury, |
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